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Comprendre le stress au travail,  le webinaire

 

 

Les objectifs du webinaire

Dans ce webinaire  nous abordons la conception du stress, les dilemmes qu’il met en évidence dans  la manière de poser le problème en termes de responsabilité individuelle ou collective. Comment faire la part des choses entre ce qui peut relever de l'organisation du travail ou peut-être de l'individu ? Le stress au travail est un sujet complexe :

Comment l'appréhender ? Comment le traiter dans son organisation ? Comment mobiliser les ressources psycho-sociales pour y faire face collectivement dans sa structure ? Et ceci, afin de s'inscrire dans une démarche de prévention des risques psychosociaux  et d'amélioration de la qualité du travail sur le long terme.

 

Nous apportons un éclairage sur les différentes dimensions que recouvre le concept de stress et leur interrelation entre  le  biologique, le psychologique et  le social.

 

Nous interrogeons aussi des notions qui fleurissent comme le "bon stress" et le "mauvais stress" ou encore plus récemment, j'ai pu lire une autre version de cette vertu que pourrait avoir le stress dans la distinction entre le "stress productif" et le "stress improductif". Nous abordons également les différents effets de ce dernier en fonction de  l'exposition à des situations génératrices de stress sur la durée.

 

Les différents  dispositifs :

 

Par ailleurs, nous ouvrons un questionnement  sur ce que peuvent induire certains  dispositifs.  Et enfin , nous concluons sur les moyens de prévention psycho-sociaux à construire collectivement dans son organisation afin de pouvoir y faire face efficacement, tout en précisant les limites de ces cadres.

Si vous êtes intéressé par cette thématique, vous pouvez  vous inscrire sur le lien en barre d'infos.

 

Le stress, un mal contemporain ?

 

Le stress est un point majeur dans notre vie contemporaine, il représente une véritable problématique de santé publique.

D'après l'agence européenne pour la sécurité et la santé au travail

"Environ 50 % des travailleurs européens estiment que le stress est courant sur leur lieu de travail et intervient dans près de la moitié de l'ensemble des jours de travail perdus. Tout comme de nombreux autres problèmes affectant la santé mentale, le stress est souvent mal compris ou est stigmatisé."1

 

Point historique  

 

C’est au XVllem siècle qu’est employé pour la première fois le mot « stress » dans les travaux sur la loi qui décrivait la relation linéaire entre l’élongation d’un ressort (strain) et la force à laquelle il était soumis (stress) selon le biologiste et physicien Robert Hooke.

 

Les chiffres du stress

 

On  entend tous beaucoup parler du stress  chacun dans son quotidien : à la maison, au travail. Je suis certain que vous aussi vous avez déjà entendu cette phrase : « "En ce moment je suis stressé". Mais au fond, qu’est-ce- que  le stress ?

La question du stress est un sujet complexe à aborder, car le vocable stress est utilisé  par réduction pour nommer des maux de notre temps. Il est presque un mot-valise qui parle de tout et de rien. Alors, nous clarifierons son utilisation.

Si bien qu'au delà de parler du stress, il me semble important dans chaque intervention terrain de comprendre ce que ce terme recouvre pour les professionnels.

Que veulent-ils vraiment dire en utilisant cette terminologie; mais aussi ce que masque son utilisation ?

Si l'on reprend les travaux depuis les 20 dernières années sur les coûts générés par le stress, l'on arrive aux estimations suivantes : encore une fois ces estimations nous donnent un ordre d'idée sur l'ampleur  des dégâts, mais ceci reste difficile à évaluer de par la complexité des facteurs à prendre en compte entre les coûts réels et les coûts cachés, l'incidence sur la santé des personnes, et leur qualité de vie.

Cependant, l'on peut s'accorder sur l'effet néfaste généré pour la performance des organisations.

 En Europe en 2002  le coût du stress était estimé à 20 milliards d'euros par an.2

 L'étude de l'INRS en 2007 sur le coût du stress professionnel faisait ressortir sur une population active de 27,8 millions de personnes en prenant en considération uniquement le « job-strain » c'est-à-dire une situation de travail tendue par une combinaison d'une forte pression et d'une faible autonomie dans la possibilité de réalisation du travail.

Par un coût s'élevant entre 1,9 et 3 milliards d'euros.

Ces chiffres incluent le coût lié aux soins, à la perte de richesse par l'absentéisme, la cessation prématurée d'activité ou de décès.

 L'étude précise bien ses limites de sorte que les chiffres avancés ne sont à considérer que comme le minima d'une réalité beaucoup plus complexe.

 La première limite est qu'elle ne se focalise que sur un seul stresseur le "job-strain", alors que ce dernier ne représente que 24% des situations de travail fortement stressantes pour les hommes et 37% pour les femmes.

D'autres dimensions n'ont pas été prises en compte mais  sont pourtant en lien avec une situation qui  peut générer du stress comme le manque de soutien social, le manque de reconnaissance du travail, ou encore les conflits "éthiques.

 "61% des actifs en emploi se disent exposés à des conflits de valeur et parmi eux plus d’un tiers vivent un conflit éthique important, pouvant mettre en danger leur santé physique ou mentale."3

 La deuxième limite résulte dans la prise en compte que de 3 pathologies : les maladies cardiovasculaires, la dépression et enfin les TMS  (troubles musculo-squelettiques des membres supérieurs et les lombalgies.

De fait, ces "biais méthodologiques"  amenuisent le coût réel du stress, comme le précise l'étude d'autres pathologies pourraient rentrer en considération comme les maladies immuno-allergiques, les colites fonctionnelles, les désordres hormonaux ou encore certaines pathologies de la grossesse etc...

 

Une pluralité de facteurs

 Les facteurs générateurs de stress sont nombreux, ces derniers  peuvent se croiser et se cumuler, augmentant d’autant plus le risque psychosocial. Savez-vous que le stress est à l’origine de 50 à 60% de l’absentéisme en Europe,  c’est le problème de santé le plus important après le mal de dos.

 Une étude de 2009 réalisée par le (REGUS) marque une tendance significative de notre conception de la société.

Cette étude dans le monde auprès de plus de 11 000 sociétés implantées dans 13 pays, où 58% des entreprises au niveau international ont connu une augmentation significative du stress du fait de la crise de 2008.

 L’exigence de rentabilité et de croissance est le facteur le plus important pour expliquer les différences suivant les pays.

Ainsi, le stress professionnel augmente fortement en Chine du fait de son hyper-croissance.

 

Perspective et limite de la définition du stress de l’OMS

 

Un panorama dualiste

 

Pour pouvoir accéder à la suite, je vous invite à vous inscrire dans contact

 

 

Sources :  

 https://osha.europa.eu/fr/themes/psychosocial-risks-and-stress.

https://www.inrs.fr/risques/stress/consequences-entreprise.html

https://www.vie-publique.fr/en-bref/280266-conflits-de-valeurs-au-travail-profils-et-impacts-sur-la-sante

 

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