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Investir sur la prévention des risques : Un contrat gagnant, gagnant

Nous mettons en lumière l'importance stratégique qu'ont les entreprises à penser la question de l'amélioration de la qualité de vie au travail pour rester compétitif, par la nécessité de prendre en considération la centralité du travail dans les questions qu'il pose, mais aussi de développer une image positive de l'entreprise à l'heure d'internet où les informations circulent instantanément.

L'importance stratégique de l'amélioration de la qualité de vie au travail

Prendre la route de l'amélioration de la qualité de vie au travail (QVT) est la voie du succès de l'entreprise, qui veut durer dans le temps.

En effet, c'est :

  • Pérenniser son activité,
  • Développer ses talents internes,
  • Fidéliser ses salariés, en développant un collectif de travail efficace et mature.

Investir sur la prévention des risques psychosociaux un contrat gagnant, gagnant ?

Inscrire cette volonté d'agir et de développer la qualité de vie au travail dans l'ADN de son organisation, a une valeur symbolique forte, tant pour le personnel que pour les clients.

En premier lieu, les résultats financiers de l'entreprise ne sont plus suffisants pour vendre. De prime abord, cette constatation peut surprendre. Mais, actuellement, les critères éthiques et de respect des salariés constituent un enjeu majeur dans le choix des clients, ainsi que des potentiels talents.

C'est sûr ! Comment rester compétitif et attractif, alors que les indicateurs de QVT sont « dans le rouge », depuis plusieurs années ?

La nécessité pour l'employé de faire un travail utile et de qualité est essentielle aux possibilités de développement de sa santé.

L'épanouissement personnel au travail passe par cette quête de sens et d'utilité des missions réalisées. On pourra, alors, parler de qualité du travail :

« Un travail bien fait, où l'on peut se reconnaître à l'intérieur ».

« Une belle œuvre singulière et collective ».

Paradoxalement, les tâches de travail deviennent de plus en plus standardisées et calibrées, vidées de leur sens. Il n'y a plus de vitalité à en tirer.

L'activité y est paralysée. Si bien que l'on ne sait plus vraiment à quoi sert le Travail ?

La quête effrénée, vers la seule logique financière, intervient dans une course concurrentielle accrue. Cette frénésie de maximisation repose sur l'instauration d'organisations toujours plus contraignantes et déconnectées du travail vivant.

QUELLE PLACE POUR L’HUMAIN DANS L’ORGANISATION ?

L’on en vient à se demander si les organisations sont au service de l’Humain ou à son détriment; alors même que l’Homme en est le principal producteur et bénéficiaire ?

On fait le constat de l’augmentation du risque psychosocial, dans ces organisations, toujours plus calibrées pour une performance optimale certifiée.

De sorte que ce sujet de discorde entre l’individu et l’entreprise alimente un autre paradoxe entre la recherche d’efficacité; en terme de production et de résultat comptable.

LA LOGIQUE DU TOUJOURS PLUS

Cette logique finit par miner le fonctionnement des entreprises, dans leurs recherches de performance. Cette conception organisationnelle peut aboutir à la casse physique et mentale du personnel; en somme, de la créativité et de l'ingéniosité internes.

Ainsi, l'on peut s'interroger sur la pertinence des critères d'efficacité, hérités de l'ère industrielle; compte tenu des gains de productivité engendrés par les avancées technologiques actuelles.

Ces nouvelles organisations s'expriment, sous diverses formes, participent à l'intensification du travail avec pour objectif :

« Faire toujours plus avec toujours moins.»

Dès lors, il est nécessaire de s'interroger sur leurs réelles efficacités prétendues, en termes de coût individuel et collectif ?

QVT ET ATTRACTIVITÉ DE L'ENTREPRISE

Quel en est le sens pour le travail ? Le coût de ces choix d'organisation est humain, à moyen terme. Actuellement, les salariés sont plus exigeants sur les critères de santé proposés par l' entreprise; dans le sens d'une garantie de conditions de travail acceptables voire optimale.

Dans ces conditions, ils pourront développer leurs talents individuels et collectifs au profit de l'entreprise; et ce sans subir d'usures corporelle prématurée et mentale. Cette exigence est compréhensible du fait de :

  • La majoration de la demande d'engagement subjectif dans le travail émanant de l'entreprise.
  • L'augmentation du nombre des années de travail.

Ces exigences de qualité des conditions de travail semblent le minimum à offrir. On en revient à la primauté de prendre « soin du travail » avant de soigner l'Homme.

Autrement dit, soigner les conditions d'exercice et de réalisation des tâches. Ceci s'exercerait dans une organisation à l'écoute des réalités du terrain.

LES RISQUES PSYCHOSOCIAUX FONT MAUVAISE PRESSE POUR L'IMAGE DE L'ENTREPRISE À L'HEURE D'INTERNET.

A l'heure d'internet où « tout va vite », les risques psychosociaux (RPS) sont nuisibles à l'image de l'entreprise.

Néanmoins, certaines firmes continuent à dénier l'importance de la prise en compte de la QVT. Cette mauvaise presse signera :

L'APPARTENANCE « À UN ANCIEN MONDE »

En effet, quel message renvoie-t-on à ses employés, ses futurs talents, ses partenaires, ses clients en continuant dans cette voie ?

S'il pouvait y avoir une certaine omerta par le passé, le numérique change la donne par la capacité à pouvoir communiquer.

D'ailleurs, les salariés ne se privent plus pour exprimer leur insatisfaction sur les modes d'organisations du travail imposés. Cette dégradation génère de la souffrance avec d'importantes répercussions sur différents plans (santé et vie familiale).

Les entreprises peuvent recourir à l'usage de « nettoyeurs ». Ces derniers seront toujours en retard, par rapport à la virulence de l'insatisfaction partagée sur les réseaux.

Une mauvaise Qualité de Vie au Travail ternit l'image de l'entreprise. Ainsi, de nombreuses études montrent les effets délétères d'une image négative en terme de désirabilité vis-à- vis des futurs salariés talentueux et des clients.

Il est important de rappeler que la majorité des appels d'offres publiques, ont un item réservé à la politique sociale RSE (Responsabilité Sociale et Environnementale).

Un contexte organisationnel pathogène inhibe l'esprit d'innovation et de créativité même si les professionnels s'investissent au maximum.

L'AMÉLIORATION DE LA QVT, UN GAGE DE PERFORMANCE POUR LES ENTREPRISES DU FUTUR

Les enjeux de l'amélioration de la Qualité de Vie au Travail sont un défi à relever pour les entreprises de demain, qui souhaitent se positionner dans la course à la pérennité.

Pour ce faire, ces dernières devront permettre de penser des modèles organisationnels, reposant sur le maintien et le développement des processus de santé.

Cet essor s'accompagne de la création d'espaces institutionnalisés de délibération sur le travail. De ce fait, ces cadres internes spécifiques doivent permettre la construction d'un dialogue sur l'articulation entre l'organisation du travail et la réalité effective du terrain.

 

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